La question de comment aller de A à B se pose toujours car Bali est vaste. La circulation à Bali peut être chaotique, selon la fréquentation ou la saison (les pluies fortes de la mousson peuvent rapidement inonder les routes et créer des bouchons). Aussi il est bon de s’armer d’un peu de patience.
La distance ne veut rien dire ici sur votre « échelle » habituelle car on roule beaucoup moins vite. Faites donc plutôt confiance à Google Maps pour la durée de votre trajet. Les routes sont mal entretenues et donc pas toujours en bon état. Attention aux nids de poules et autres obstacles potentiels, surtout par temps de pluie.
La limite de vitesse maximale est de 80 km/h mais la plupart des routes imposent de rouler bien moins vite !
Dans cet article :
- Scooter
- Taxi
Scooter :
Commençons par les bases :
- Si vous ne savez pas conduire un scooter, ne vous lancez pas sur la route, c’est la meilleure façon de se faire mal…Vous trouverez quelques endroits qui proposent des leçons, mais ne pensez pas qu’en 1 heure vous saurez conduire comme un Balinais. Car les Balinais apprennent à conduire un scooter dès qu’ils peuvent poser les pieds par terre en étant sur le scooter ;)
- Assurance : je vous conseille fortement d’avoir une assurance médicale pour votre voyage, qui comprend les accidents de la route. La plupart des loueurs n’en ont pas, donc ayez aussi en tête que l’assurance peut vous aider si vous endommagez le véhicule…mais c’est en général plus facile de négocier avec le loueur.
- Permis de conduire : votre permis de conduire français n’est PAS valable en Indonésie. Si vous ne rencontrez aucun souci ou ne croisez pas la police, ça passe. Mais dans le cas contraire, vous pouvez avoir quelques soucis. Vous pouvez demander un permis international en France avant votre départ.
- METTEZ UN CASQUE. Je ne le répète jamais assez, mais ce n’est pas parce que vous croisez des habitants sans casque qu’il faut faire pareil…Déjà c’est risqué, ensuite c’est une bonne excuse pour les forces de l’ordre pour vous arrêter.
Une parenthèse sur la police :
La police à Bali profite également du tourisme... Ce qui veut dire que si vous faites n’importe quoi sur la route vous vous ferez arrêter (et c’est normal), mais si vous ne faites rien de mal…vous vous ferez peut-être arrêter aussi. Dans un cas comme dans l’autre, un policier peut vous signaler une infraction (réelle ou imaginaire) et vous expliquer que vous allez devoir aller au poste et payer une amende. En réalité, le policier préfère souvent éviter tout ça et à la place "s'arranger à l'amiable". Alors, comment faire ?
Point crucial : souriez et restez poli. Vous énerver ne vous mènera à rien dans ce cas (et à Bali en général). Même si vous ne vous sentez pas en tort, vous êtes un visiteur et la police a toujours raison.
Présentez vos papiers (permis et papiers du scooter). N’essayez pas d’argumenter pendant des heures que vous n’avez rien fait (surtout si votre permis n’est pas en règle ou que vous n’avez pas mis votre casque…). A la place, lorsque la conversation arrive sur l’amende, expliquez que vous êtes un peu pressé et que vous préfèreriez ne pas aller au commissariat. A ce stade, invoquez votre négociateur intérieur. Évitez de sortir votre portefeuille plein de billets tous neufs et proposez poliment une petite somme pour s’arranger (genre 50,000 IDR). Ca montrera déjà que vous connaissez un peu les coutumes locales, car je connais des touristes qui se sont fait ponctionner de plus d’un million, ce qui est énorme. L’amende maximale pour un excès de vitesse est 500,000 IDR tarif officiel, et de 500,000 IDR à 1,000,000 IDR pour un défaut de papiers du véhicule ou de permis, donc payer plus est une aberration…
Mon expérience me dit que dans la plupart des cas 100,000 IDR (soit 6 euros) font l’affaire. Il est possible que vous passiez un bout de temps à négocier, ça fait partie du « jeu ».
Une fois l’accord conclu, remettez discrètement l’argent en question au policier et reprenez votre route.
Location de voiture :
La location de voiture est possible dans de nombreux endroits ; si vous vous sentez confiants pour rouler « du mauvais côté » et sur des routes plus ou moins larges, cela peut être une option. Pensez à bien faire le tour du véhicule avec le loueur avant le départ. Un loueur sérieux vous demandera un permis valable (donc international).
Gardez à l’esprit cependant que les routes sont en mauvais état et qu’il y a des scooters partout qui se faufilent autour des voitures, donc cela demande d’avoir un certain calme et une bonne dextérité au volant.
Voiture avec chauffeur :
L’un des moyens les plus faciles de faire des excursions est d’aller en voiture avec un chauffeur local. La plupart des hôtels pourront organiser ceci pour vous. Vous trouverez aussi sur des groupes Facebook francophones des recommandations de chauffeurs qui parlent français.
Taxis :
Les taxis sont faciles à repérer à Bali, ils sont tous bleus. C’est un moyen commode de se déplacer pour des distances assez courtes. Assurez-vous que le compteur est bien enclenché quand la course démarre, pour éviter d’avoir ensuite une longue discussion sur le prix de la course à l’arrivée !
Applications :
Les deux applications de transports les plus populaires sont Grab et Gojek. Les deux permettent de commander scooter-taxi, une voiture, ou encore se faire livrer à manger. Elles sont en général moins chères que les taxis bleus officiels. Il vous suffit d’installer l’une ou l’autre sur votre téléphone et de commander. Pas de surprise, le prix de la course est annoncé dessus. Si possible essayez d’avoir l’appoint pour payer.
Attention : dans certaines zones vous ne pourrez pas vous faire ramasser par Grab ou Gojek. Certaines zones populaires comme par exemple le port de Sanur sont gérées par les « taxis locaux » et donc les ramassages en Grab ou Gojek ne sont pas autorisés. Ainsi les taxis du coin s’assurent de vous proposer un prix plus élevé. N’hésitez pas à négocier les prix, car à Bali tout (ou presque) se négocie. Dans certains endroits, il vous suffira de faire une centaine de mètres à pied pour être en zone « autorisée ».
Transports en commun :
Ils sont presque inexistants…donc compliqués à trouver. Il existe quelques itinéraires de bus. Et si vous ne parlez pas du tout indonésien cela est sans doute une option un peu compliquée.
J'espère que ce guide vous sera utile !
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